Horo, Prototype de la forme Diclonius.

« Ma mère n'est pas la science, comme à vous autres, Diclonius. Je suis née sous l'oeil de la Nature. Elle m'a façonné à l'image de ses plus chers enfants. Une image animale : les oreilles et la queue d'un renard roux.
Je suis un prototype... mais vous êtes moins proches de la perfection que moi.

Quant à vous humains, soyez maudits, pour essayer d'égaler les prodiges de ma mère, en voulant créer la Vie. »

Dixit Horo.

Horo, Prototype de la forme Diclonius. Horobatch34ve2

Nom :

Un Diclonius n'en possède pas, et surtout pas elle.

Prénom :

Son nom est Horo, et elle n'en a pas d'autre. Ceux qui l'appelent « Prototype » n'ont pas la chance de la voir lever les yeux pour les regarder en face.

Age :

On évalue son âge à une trentaine d'années, mais son physique laisse pourtant suggérer une poignée de quinzaine de printemps. I ne semble y avoir aucune autre explication sur le sujet que celle d'Horo, un peu trop étrange pour être crédible aux yeux des scientifiques :

« Vous me dites que je ne fais pas mon âge. Moi, je vous dis que vous pensez comme un humain. Et après tout, c'est bien normal de votre part, même si s'en est répugnant... Mais essayez de penser comme un arbre, juste un seul instant. Un arbre dont l'âge peut égaler une centaine d'années, alors que son écorce est pratiquement neuve, presque verte.
La prochaine fois que tu vois un arbre, humain, touche son tronc : il te dira que j'ai raison. »

Date de Naissance :

Horo est née un quinze février, d'une année encore indéterminée. Lieu tenu secret.

Vecteur :

Les vecteurs de Horo sont bien particuliers... Pas par leur nombre, qui se compte à six vecteurs, ni par leur portée, qui égale vingts mètres.

Ils se distinguent en fait de la manière dont Horo les utilise. Un vecteur normal a pour capacité de transpercer, ou de trancher. Les vecteurs d'Horo, eux, ne tranchent ni ne transpercent : ils déchirent, ils semblent pourvus de griffes. Des vecteurs qui, si l'on pouvait les apercevoir, auraient sûrement l'apparence de pattes d'animaux...
Quant à la capacité de transpercer, Horo ne l'a pas. Elle ne possède pas non plus le pouvoir de transmettre le virus à l'humain, ou de supprimer temporairement l'utilisation de ses bras à un autre diclonius. Mais elle compense par une agilité impressionnante, égale à celle d'un chat, et par une rapidité à vous couper le souffle.

Ainsi que l'instinct, plus affuté que chez les humains ou les Diclonius, tout comme ses cinq sens...

Caractère :

N'importe quel humain sera tenté de vous dire que Horo est bizarre, et pour cette simple et unique raison, il ne l'approchera pas. Car Horo est, c'est bien son premier trait de caractère, étrange. On peut expliquer cela par son lunatisme, tout d'abord : Horo ne semble pas s'être décidé sur son amour ou sa haine pour les humains ou les Diclonius. Un sourire s'étalera sur son visage le temps d'une journée... il sera remplacée par une moue boudeuse à la fin de la nuit.
Difficile également de se considérer comme son ami. Il vous semblera que Horo joue avec vous, vous manipule, tire les ficelles... que vous pourrez facilement couper : Horo ne s'attache à personne.

Lorsqu'elle peut se le permettre, Horo n'attache plus d'importance à rien. Elle déambule, ne se fait aucun souci, ne couvre nullement ses attributs, et Dieu sait à quel point cela est important, étant donné leur taille... mais ce m'en-foutisme, cette indifférence, est selon les journées, plus ou moins accentuée. Mais elle est toujours présente. Horo ne semble pas avoir grand-chose à faire de l'humanité et de son destin prochain, se contentant de traîner des pieds. Elle est la spectatrice, et pourtant, ses manières maussades, son sourire narquois sans cesse présent sur son visage, vous font la reconnaître entre milles. Et en général, vous n'appréciez pas ça. Vous n'aimez pas être manipulé comme une poupée, être câliné puis rejeté. Meurtri, puis... laissé en vie, en attendant d'être peut-être tué, on ne sait jamais. Baignez dans votre sang, en attendant que votre meurtrière daigne bouger son petit postérieur et ses vecteurs pour vous lacérer, tout en hésitant. Le pire, c'est qu'au final, vous ne saurez même pas si Horo l'a fait exprès.

Vous n'aimez pas... l'indifférence. Vous n'aimez pas ce mur de chair, face à vous, avec cet horrible sourire qu’arborent en temps normal les mangeuses d'hommes. Et Horo ? Cela l'indiffère. Au contraire de vous.

Un autre trait de caractère de la demoiselle ? Sa ruse et son ardeur. Chez elle, l'expression « rusée comme un renard » prend tout son sens : Horo complote, traque, manipule, va jusqu'à se blesser elle-même pour que ses plans soient parfaits... Quant à son ardeur, elle est totalement justifiée : Horo a tout de même gratté la terre avec ses ongles durant sept ans... sans jamais s'arrêter.

Mais... ne la jugez pas trop vite. Horo n'est pas foncièrement mauvaise, un peu comme tout les Diclonius, en fait. Elle a seulement compris que la vie réclamait ce genre d'action, surtout dans son cas. Lorsque la vie la stisfait, elle agit comme n’importe quel autre fille de son âge, et possède un caractère taquin, subtil, joueur. Elle sait être bonne, elle ne tue d'ailleurs pas autant que ses congénères, seulement durant certaines crises de folies, ou le sang coule à flots...

Au fond, c'est peut-être pour ça que les scientifiques l'ont laissé partir. Malgré ses attributs, Horo est sûrement l'une des plus humaines Diclonius qui soit. Son coeur contient de l'humanité, même s'il est froid. Il suffit de la retenir. Au bout du compte, elle reviendra.

Apparence :

Horo... jolie Horo...

Fille de la Nature.

Horo est unique, et c'est sûrement ce qui fait son charme. Observez son visage, n'ayez pas peur. Sa peau est pâle, très pâle, même : c'est assez ironique, étant donné que c'est un symbole de pureté, au fond. Au creux de ce visage encadré de mèches orangées, deux yeux en amandes ont fait leurs nids... Oui, ils sont un peu effrayants, c'est vrai. Leur couleur rouge, leurs longs cils, leur pointe de cynisme naturelle... Ce n'est rien, Horo regarde tout le monde de cette façon, tout le temps. Deux rubis voilés par le cynisme. C'est tout.

Le reste de ses traits est fin : on dirait ceux d'une poupée de porcelaine, avec un visage si laiteux, qui lui donne quelque chose de fragile. Mais au contraire de cette dernière, le prototype des Diclonius est très expressif, donnant tour à tour, par ses regards ou ses sourires, l’impression d’un petit ange ou d’un petit démon.
Il y a tout de même quelque chose qui ne cadre pas avec le reste, ce sont ses crocs. Deux crocs blancs et brillants, qui dépassent de ses lèvres et sont suffisamment suggérés pour être remarqués. Il peut leur arriver d’être souillés par le sang, Horo ayant des instincts cannibales.

Ses cheveux sont longs, très longs, même : ils finissent leurs courses en bas des cuisses de leur propriétaire, se fondant avec... oui, vous avez bien vu. Une queue de renard, rousse, au bout de fourrure blanc, touffue, épaisse : elle s'associe avec ces étranges oreilles de renard, ancêtres du vecteur, en quelque sorte. Et Horo a l'habitude de la tenir entre ses mains, comme une peluche, pour se rassurer, probablement.

Baissez vos yeux, à présent. Non, inutile de les remonter, cela ne semble pas gêner Horo que nous puissions la voir nue... Vous pouvez regarder. C'est un corps de jeune adolescente, aussi pâle que ce visage d'enfant. Ils ne semblent pas s'associer... Un visage d'enfant sur un corps presque adulte, c'est étrange. Mais qu'importe. Ce corps ne se distingue pas par de superbes formes, ou par une taille élancée. Horo n'est qu'une gamine, aussi étrange soit-elle. Enfin... du moins, elle en a le corps.

Si vous pouviez l'entendre parler, vous pourriez juger de ce que je vais vous dire. Horo a une voix douce, et grave à la fois. Pas une voix d'homme, tout de même, mais une voix assez basse, comme un souffle. Son corps, ses mains surtout, trahissent ses pensées. Elle a des manières animales, se comportant tantôt comme une femme, tantôt comme une chienne. Il suffit d'avoir l'habitude... pour trouver ça normal.

Histoire :

Quinze février.

Le vent souffle dans la vallée. Il semblerait que la fin de l’hiver soit aussi rude que son début. Les nombreux animaux doivent sûrement être en train de finir d’hiberner, ou d’entamer les récoltes, ou de jouer dans la neige. Il n’en est rien.

Quinze février.

Dans la neige qui ne fond jamais, il y a de nombreuses traces de pas, grandes ou petites, différentes ou semblables. Elles se dirigent toutes vers une même direction, comme pour indiquer un chemin à prendre.
On peut y compter les traces de pas d’une petite humaine de dix ans.

Quinze février.

« - ...Maman ? »

La petite fille écoute, de ses grandes oreilles de renard. Sur ses genoux et se poitrine nue, se sont posés une famille de lapins, profondément endormis. Elle ne souhaite pas les réveiller, alors, son deuxième appel est plus doux.

« - Maman… pourquoi me dis-tu de partir ? »

La petite fille écoute la réponse, doucement. La voix de celle qu’elle appelle mère retentit dans les montagnes, dans un souffle de vent glacé. Une fois que la voix a fini de parler, les grands yeux rouges de l’enfant s’écarquillent brusquement.

« - Ils sont venus… pour me prendre ? »

Un hochement de tête caché dans une brise… l’enfant sauvage se lève, laissant tomber les lapins… qui sont soudainement déchiquetés l’instant d’après.

« - Je ne veux pas ! Qu’ils partent ! Tu es ma mère, et je ne peux pas laisser mes frères et sœurs seuls !!! Ils sont méchants, ils veulent mon cœur… qu’ils partent… »

Une branche craque, à quelques mètres de la tanière de la fille-renard, qui ouvre les yeux d’un air terrifié, resserrant sa queue autour d’elle.
Dans quelques secondes, ils vont la découvrir. La petite gémit, et un autre lapin présent dans la tanière se fait découper involontairement en morceau. Cette vision panique la gamine, la fait hurler, la tête entre les mains.

« - Maman ! Maman, aide-moi ! Toi, tu es plus forte qu’eux, tu es le début de la fin !!! MAMAN ! »

De nombreuses branches craquent… l’entrée de la tanière est découverte. Ils entrent, cherchent, découvrent cette enfant presque sacré, aux attributs si sauvages. Elle regarde, fuit des yeux, crie, hurle, reserre un corps d’animal sans vie entre ses bras pâles.

L’instant d’après, c’est le massacre. Puis la capture.

Dans les dernières minutes, de nombreuses traces de pas se sont mêlé aux autres.

Elles ont le goût du sang.

-

« - Je suis atterrée. »

La jeune et belle scientifique fixa intensément Horo, derrière la vitre de la salle d’expérimentation, puis sa secrétaire, qui la regardait d’un air hébété. Naomi, vingt-cinq ans, fixait sa sœur jumelle, Mika. Elles se ressemblaient comme deux gouttes d’eau, mis à part que l’une avait un peu mieux réussi dans la vie que l’autre.

« - Pourquoi donc, Naomi ?
- Ces enfoirés de supérieurs m’ont refilé ce qui semble être un prototype de la forme actuelle des Diclonius. Tu sais que mon travail me tient à cœur, alors j’ai accepté sans broncher… »

Mika fixa le sol sans rien dire, même si une réplique lui brûlait la langue. Même si elle n’avait pas voulu accepter, Naomi aurait quand même eu la charge de ce prototype. Elle s’exprimait toujours comme si elle avait autant de pouvoir que les supérieurs dont elle faisait question…

« - Naomi, tu…
- Six vecteurs, portée de six mètres… mais ils ont été incapables de couper quoique ce soit jusqu’ici. Cette incapable se contente de se tortiller de douleur par terre et de recevoir les coups.
- Oui, je… je sais…
- Connard de directeur. Si jamais il voulait pas que je travaille sur une affaire sérieuse, il avait qu’à me le dire au lieu de me laisser fouiner pour rien sur cet espèce de chose foiré jusqu’au bout des ongles.
- Naomi…
- Je n’arriverais à rien avec ça. Après tout, c’est juste un prototype. Regarde ses vecteurs, c’est des oreilles d’animaux, c’est de la merde… C’est un peu comme si tu me mettais sous le nez un homme préhistorique, alors que tes collègues étudient le corps humain… je suis censé faire quoi, le prendre bien ?!
- Na… Naomi !
- Quoi ?! »

Pour toute réponse, Mika pointa son index fin en direction de la queue de cheval brune de sa sœur. Celle-ci se soulevait, puis… fut tranché. Mais pas de manière nette : c’était comme si une bête s’était planté dans la tête de Naomi, arrachant ses cheveux par petites poignées.

L’instant d’après, ce fut au visage de subir le même sort, puis aux vêtements, et au corps. Naomi se mit à hurler, Mika remarqua que la porte était ouverte, derrière sa sœur. Et lorsque le corps meurtri tomba, Mika aperçut… le prototype.

« - Elle… Elle…
- Elle est morte, oui. Elle croyait peut-être que je ne l’entendais pas, derrière la vitre ? On ne peut parler de moi comme d’un vulgaire sujet d’expérience. »

Pétrifiée, Mika observa ce corps d’adolescente de quinze ans, ce visage doux, ce sourire félin. Par pur réflexe, elle recula, mais la portée de Horo était toujours possible

Celle-ci lança un regard surpris à la seule jumelle restante.

« - Tu as peur de moi ?
- Je…
- Pourquoi as-tu peur de moi ? Ce n’est pas toi qui m’as mis dans de pareils états, je n’ai aucune raison de te tuer…
- Mais… les Diclonius ont pour but de… d’anéantir les humains, alors pourquoi te gênerais-tu ?! »

Mika eut droit à un éclat de rire pour toute réponse. Un rire d’enfant, chaleureux, doux, sucré. Mais cela ne la rassura pas. Encore moins lorsque Horo s’avança, et prit son visage entre ses mains aux longs ongles, semblables à des griffes.

« - Mais je suis un prototype du Diclonius, moi. Enfin… d’après vous. En vérité, toutes vos appellations, je n’en ai que faire. J’ai été crée par Mère Nature, elle m’a fait telle qu’elle, et je n’appartiens qu’à elle. J’ai laissé mon destin entre ses mains, et je n’ai que faire de ma Vie, sauf si elle est utile pour servir ma génitrice. »

Mika se reprit.

« - Ce que tu dis n’a aucun sens. Nous avons tous été crée par Mère Nature, comme tu dis. Tu n’es pas unique, tu es juste une porteuse d’un virus très rare, et tu aurais déjà dû être enterrée à l’heure qu’il est… »

Grave erreur que de dire ça. Erreur qui se lisait sur le visage de Horo, qui prit soudain une teinte de grave contrariété.

« - Alors, tu n’as rien compris, connasse d’humaine. »

Mika crut défaillir, en sentant la peau de son visage, de ses bras, de son crâne, commencer à tomber en lambeaux, comme de fines lamelles de rideaux sanglantes.

« - Personne ne sera capable de comprendre. Vous êtes tous trop souillés. Vous ne respectez en rien la Nature, c’est pour cette raison que je ne peux pas te laisser dire une telle chose. Vous n’êtes pas les fils de la Nature, vous êtes les fils de votre conscience. Vous êtes impurs, au contraire de moi. »

Le sang coula de nouveau aux pieds griffus de Horo.

« - Je suis la dernière de mon espèce… La dernière des anciennes Diclonius. »

Le sang coulait toujours, lorsque Horo sortit de la pièce, et le sang avait séché, lorsqu’elle était dehors.

« - Maman… »

-

Spoiler:

-

« Maman... »

Bienvenue ^^ !
Ton histoire est intéressante je trouves ^^ !
Sa me fait bizarre de voir un prototype... Enfin, une idée du genre xD
Mais, j'aime bien ^^

Donc, à part ça, je n'ai rien à redire
Tu es validée =D

Huhu, Merki ~ \0/

J'avais une question à poser à la fondatrice justement, je t'envoie un MP. =)

Bienvenue! J'ai pas eu le temps de tout lire, mais pour la fiche jusqu'à présent, un gros bravo à toi!

Bienvenue à toi ^^.
Je dois avouer que j'adore ta signature.

j aime bien ta présentation elle est très bien (presque ^^) mieux que la mienne
bon rp a toi et bienvenue!!!!!!!

n empeche j adore ton avatar(horo)

» Un RP avec le prototype ? =)
» Nao, diclonius
» 2.- Les Types de Diclonius
» Near,le traqueur de Diclonius